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Médias sociaux et politique au Maroc : Quels usages ?

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Médias sociaux et politique au Maroc : Quels usages ?
La forte pénétration des médias sociaux parmi les jeunes(merci le printemps arabe), a poussé les organisations demanderesse d’audience large : les entreprises, les organisations associatives, les partispolitiques et …. les politiciens à utiliser ces canaux dans leur communication à l’adresse des militants et du large public.
Au Maroc, les politiciens et les organisations politiquesont compris – un peu tardivement – l’intérêt des médias sociaux et ont commencéà l’investir de manière très souvent gauche et maladroite.
La raison de cette « gaucherie » est ladéconnexion des politiciens des attentes et des pratiques des catégories lesplus « connectées » : jeunes tranche 18-30 ans, de formationsupérieure,…
Ce billet présenta de manière succincte les principalesexpériences « d’activisme » politique sur le net et spécialement surles réseaux sociaux.

NB : Attention, liste non exhaustive !

Les partis politiques

Parti
URL
Commentaire
USFP
Site web non actualisé depuis 2009 date des élections communales
Absence d’une stratégie web
Non usage des réseaux sociaux
Quelques initiatives locales de pages fan sur facebook
Istiqlal
Site non actualisé depuis 2009
Présence sur facebook à travers la jeunesse istiqlalienne
PJD
Site de qualité et actualisé périodiquement
Absence des réseaux sociaux
PSU
Site de qualité et actualisé périodiquement
Bonne présence sur les réseaux sociaux :
Page officielle sur facebook : https://www.facebook.com/groups/181929661844090/
RNI
Plan de communication WEB (réalisé à la hâte la veille des élections)
Présence sur les réseaux sociaux :
PAM
Site actualisé régulièrement
Facebook :  page officielle



Les hommes politiques

Les hommes politiques ont eux aussi compris l’intérêt d’êtreprésent sur le web pour gérer leur « personal branding »

NB : Attention, liste non exhaustive !

Politicien
URL (blog)
Commentaire
Ahmed Reda CHAMI
Bonne présence sur le web, malgré la non actualisation périodique du blog personnel
14000 fans
7600 followers
Khalid el Hariry
Bonne présence sur le web malgré les « absences » un peu longue,
Facebook (en tant que profil et non page fan) : https://www.facebook.com/profile.php?id=1069160913
1000 followers
Moncef belkhayat
Pas de blog
Bonne présence sur les réseaux sociaux.
65000 fans
6000 followers
Nabil benabdellah
Arrivée tardive sur le web et les réseaux sociaux
Site web électoral lancé quelques semaine avant les élections.
Présence mitigée sur les réseaux sociaux :
13000 fans
 1000 followers
Brahim ZREKDI
Bonne présence sur le web et les réseaux sociaux
470 followers
Les caractéristiques communes à la présence des partis ethommes politiques :
Présence sporadique sur le web : à l’exceptiondu PSU, du PAM et du PJD, les autres partis, quand ils ont un site, ne l’actualisent qu’à l’approche des élections,
  • Absence presque totale des médias sociaux :à part quelques exceptions listées dans les tableaux plus haut,
  • Inadaptation du discours sur les réseaux sociauxet sur le web aux « codes » des utilisateurs :les organisations politiques sont encore dans une logique de broadcasting nondans l’interaction.
  •  Absence d’une véritable stratégie digitale :choix des messages adaptés, media planning, canaux,…
  • Parmi les causes de ce décalage, le gap générationnel entrecertains leaders politiques et les jeunes et l’esprit conservateur des partis qui ont une certaine peur de ces médias numériques nouveaux et difficiles àmanier.

De la nécessité d’avoir une stratégie de communication « 360° » ou néologisme « effet Calamar » :
* Avoir une stratégie de communication constance et continue : les partis doivent établir un plan de communication sur toute la législature et non seulement à quelques semaines des élections. Cette constance permettra d’expliquer aux militants et à la base populaire : Le pourquoi des décisions ? Et apportera une transparence aux processus de prise de décision et dissipera les malentendus,
* Utiliser tous les canaux de communication « physiques » et « électroniques » : La presse des partis est dépassée comme unique canal de communication, les sites web non actualisés renvoient une image négative du parti. Et surtout ne pas négliger les médias sociaux : Facebook, twitter, youtube et flickr,…
* Permettre une interactivité avec les internautes : La méthode « Posez vos questions, on répondra par une vidéo ! » a démontré ces limites. La génération Y exige la prise de parole et l’interaction « temps réel et instantanée ».

Nota : Un site qui ne rentre dans aucune des catégories précédentes : www.mamfakinch.com . Site activiste qui accompagne les contestations du 20 février #feb20 . Au delà des clivages idéologiques : Est-ce qu’on est d’accord ou pas avec sa ligne éditoriale. Ce site est une exemple réussi de communication politique engagée ; Usage des dernières techonologies, richesse du contenu, réactivité, qualité des billets,…

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